Torture ou lavage de cerveau afin de détruire la personnalité du sujet en lui administrant des chocs divers (substances chimiques, électrochocs) pour enfin lui faire dire ou accepter n'importe quoi... C'est possible oui !
S'appuyant sur d'importantes recherches documentaires, Naomi Klein soutient que de la même manière, les désastres tels que les catastrophes naturelles ou les changements de régimes, qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d'appliquer des réformes économiques ultra-libérales telles que la privatisation de l'énergie ou de la sécurité sociale.
De telles réformes n'étant pas possibles sans crise. Les peuples se révolteraient aussitôt sinon...
Dans le documentaire "La stratégie du choc", Naomi Klein utilise comme exemples de sa thèse les dictatures de Pinochet au Chili, de Soeharto en Indonésie et d'autres dictatures d'Amérique du Sud en général avec le lot de tortures qui les accompagnent.
Les politiques qui ont été pratiquées aux États-Unis depuis 1990, mais plus particulièrement sous l'administration Bush, sont particulièrement visées, notamment la privatisation progressive de la sécurité aux États-Unis. Cela l'a conduit à s'intéresser à la gestion de la guerre en Irak. Pour elle, on assiste depuis 11 septembre 2001 à l'émergence d'une industrie de la sécurité intérieure : le choc des civilisations, l'axe du mal et la guerre au terrorisme.
Cette guerre abstraite et ingagnable a eu d'énormes retombées économiques. Avant 2001, la sécurité intérieure [des États Unis] n'avait rien d'une industrie. Aujourd'hui, elle brasse plus d'argent que toute l'industrie du cinéma et de la musique. Entre le 11 septembre 2001 et l'année 2006, le département de la sécurité intérieure a offert 130 milliards de dollars de contrats aux entreprises privées. C'est le complexe du capitalisme du désastre, une nouvelle économie bâtie sur la peur.
Voilà en quoi consiste la stratégie du choc : Des raids systématiques contre la sphère publique au lendemain de cataclysmes. Quand les gens sont trop focalisés sur l'urgence, sur leur survie, pour protéger leurs propres intérêts.
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S'appuyant sur d'importantes recherches documentaires, Naomi Klein soutient que de la même manière, les désastres tels que les catastrophes naturelles ou les changements de régimes, qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d'appliquer des réformes économiques ultra-libérales telles que la privatisation de l'énergie ou de la sécurité sociale.
Dans le documentaire "La stratégie du choc", Naomi Klein utilise comme exemples de sa thèse les dictatures de Pinochet au Chili, de Soeharto en Indonésie et d'autres dictatures d'Amérique du Sud en général avec le lot de tortures qui les accompagnent.
Les politiques qui ont été pratiquées aux États-Unis depuis 1990, mais plus particulièrement sous l'administration Bush, sont particulièrement visées, notamment la privatisation progressive de la sécurité aux États-Unis. Cela l'a conduit à s'intéresser à la gestion de la guerre en Irak. Pour elle, on assiste depuis 11 septembre 2001 à l'émergence d'une industrie de la sécurité intérieure : le choc des civilisations, l'axe du mal et la guerre au terrorisme.
Cette guerre abstraite et ingagnable a eu d'énormes retombées économiques. Avant 2001, la sécurité intérieure [des États Unis] n'avait rien d'une industrie. Aujourd'hui, elle brasse plus d'argent que toute l'industrie du cinéma et de la musique. Entre le 11 septembre 2001 et l'année 2006, le département de la sécurité intérieure a offert 130 milliards de dollars de contrats aux entreprises privées. C'est le complexe du capitalisme du désastre, une nouvelle économie bâtie sur la peur.
Voilà en quoi consiste la stratégie du choc : Des raids systématiques contre la sphère publique au lendemain de cataclysmes. Quand les gens sont trop focalisés sur l'urgence, sur leur survie, pour protéger leurs propres intérêts.